Râlàlà, les enfants, faut apprendre à sourire jusqu'aux molaires!
Puis, quand vous rencontrez un "vieux" motard, sur une Anglaise de bonne cuvée (années 70) ou une BMW jusqu'à la série 5 (au-delà je ne sais pas) lui demander comment il fait pour trouver le point mort à l'arrêt...
Il vous répondra "Je ne trouve pas le point mort à l'arrêt, quand je m'arrête je suis déjà au point mort !"
Le secret est là: c'est avant l'arrêt complet qu'il faut donner le petit coup d'orteil, juste assez fort pour désengager la seconde, mais pas assez fort pour enclencher la première..
Pour mémoriser cet effort, le plus simple est d'essayer à l'arrêt, moteur stoppé, il n'est même pas nécessaire de débrayer.
Et une fois le "coup d'orteil" enregistré, il suffit de faire pareil en marche..
4ème, on coupe, on débraye, on rentre la 3ème..
Le régime baisse, on débraye, on rentre la seconde..
Le régime baisse, on
NE DEBRAYE PAS, on appuie de l'effort décrit plus haut..
Quand le régime-moteur correspond (embrayé) au régime normal de ralenti, il n'y a plus d'effort sur les pignons..
C'est compréhensible: le moteur ne fait plus ni moteur, ni frein-moteur..
A ce moment-là, on sent le sélecteur céder doucement, et on EST AU POINT MORT !
Si on insiste bêtement, ça fait "Crâââc!" et la 1ère s'engage à la sauvage (puisque pas débrayé)..
Mais 1) faut appuyer au-delà de ce que le sélecteur a cédé pour libérer la seconde,
2) comme on n'a pas débrayé, faut vraiment appuyer comme un
!
Accessoirement: pour "en ville", je trouve que le point mort est plus facile à attraper avec un ralenti très bas.
Et c'est plus agréable dans une rue en descente pour remonter au pas une file de bagnoles arrêtées. (*)
Certains diront qu'un ralenti bas est mauvais pour le refoidissement (circulation d'huile). Peut-être.
Mais jusqu'ici ça ne m'a pas causé d'ennuis: mon embiellage de SS 50 descendu, c'était suite à un obturateur évadé..
(*): parce que NON, on ne remonte pas à 30 km/h une file.. Il y a toujours un goret pour ouvrir sa portière.. Lui: 100£ de torts. Toi: 100% de bobo.
Accessoirement (bis): si bizarre que ça paraisse, une chaîne mal tendue rend la recherche de point mort plus difficile.
Tout simplement parce que les brins qui fouettent produisent des efforts anarchiques sur les pignons (tire-pousse).